lundi 29 septembre 2008

PILLS, SEX AND HOUSE MUSIC

Pour faire simple bande de truffes, on arrête de rigoler avec la musique sur ce blog et les ados férus de fidget-house et de new era en limited edition vont prendre un sacré crochet du droit dans dans le grillz.


Le seul problème de cet article c'est qu'il risque de remettre en question toutes vos certitudes sur votre bon goût musical et l’étendue de votre culture en terme de ghetto music. Aujourd'hui hui on pose un pied à Chicago et l'autre à Détroit là où la techno sent la sueur et la drogue, là ou la techno appartient a la population des bas quartiers.


Bon les enfants on va passer outre les usages de politesse et rentrer direct dans le vif du sujet : A ma droite je vous présente GANT-MAN le prodige de la ghetto house, ce mec délatté les dance floors les plus exigeants du monde à l'age de 18 ans avec des tracks assassins comme celui ci sorti en 1998 sur DANCE MANIA records, en somme c'est le genre de morceau qui fait passer Toxic avenger ou Sebastian pour des grosses tantouses.
Une ligne de basse de qui pèse 2000 kg qui avance à 135 bpm accompagnée d'une voix de jeune fille qui nous raconte des trucs salaces sur ses envies et de GANT-MAN lui donnant gentillement la réplique, le tout surmonté d'une boucle qui vous ragasse jusqu'à la fin du morceau, personnellement il ne m'en faut pas plus pour devenir complètement psychotique en club.
A vous de juger.


ATTENTION et j'insiste lourdement sur le ATTENTION le track qui suit est ce que certain appeleront une " masterpiece " pondu en 1997 par Kevin Saunderson sous le pseudo E-DANCER sur KMS records, ce morceau est ... comment dire ? INTESTABLE ? MORTEL ? RAVAGEUR ? Enfin bref, les mots ne suffisent pas pour une telle tuerie. La première fois que j'ai entendu ce "HIT" j'ai pris ma tête dans mes mains en prononçant ces mots "C' est quoi ce truc de mongolien ? "
Je vous laisse constater par vous même l'étendue de la puissance criminelle d'un tel morceau.


On finit en puissance par un morceau signé par un des dieux de la Ghetto-house j'ai nommé JAMMIN GERALD et par cette occasion on retourne chez DANCE MANIA en 1999.
Sur ce track notre cher gerald nous casse littéralement bras et jambes par la violence de ces 5 minutes et 18 secondes, c'est plutôt le genre de tool qui peut faire partir une soirée en "bordel géant" et quand j'écoute ça j'ai cette impression, cette putain d''impression que lorsque ce mec s'est foutu derrière ses machines il s'est dit " putain je vais faire un morceau qui donne envie de tout péter " (le genre d'idée qui, de base, me plait bien ) et pour tout vous dire il a vachement bien réussi son coup.
Résultat, on ne peut QUE s'agenouiller devant ce "tooly tool"